Cette fois, j’y suis vraiment. C’est plus pour rire. Dans quelques heures, j’embarquerai dans l’avion. A ce moment-là, plus de retour en arrière.
Mais avant de partir, avant d’affronter la vague qui m’attend, je lance un dernier regard derrière moi.
Il y a quelques heures encore, avant que je ne m’endorme pour la toute dernière fois (et pour trop peu de temps 🙂 ) dans mon lit fribourgeois, vous étiez avec moi.
Les au revoirs, ce n’est jamais quelque chose de facile, alors forcément, l’émotion était un peu au rendez-vous et je n’ai peut-être pas réussi à vous dire tout ce que j’aurais voulu vous dire. Mais ce que je retiens de cette dernière soirée, de ces dernières semaines avec vous, ce n’est pas la tristesse de vous quitter. Non, ce que je retiens, c’est votre amour. Ce sont vos encouragements, vos sourires, vos paroles.
C’est le soutien sans faille de mes parents, sans qui rien de tout ceci ne serait possible, et à qui je ne pourrai jamais assez dire merci. Je vous promets de faire de mon mieux pour saisir cette chance incroyable que vous m’accordez et d’en faire quelque chose de bien.
C’est l’inquiétude de mes proches, que je voudrais pouvoir rassurer et à qui, à défaut de pouvoir jurer qu’il ne m’arrivera jamais rien, je promets d’être prudente et raisonnable quand il le faut, mais de faire des erreurs tout de même et les utiliser pour grandir.
C’est le regard de mes amis au moment de les quitter, et à qui je voudrais dire que loin des yeux ne signifie pour ma part en aucun cas loin du cœur et que, même si je ne serai plus physiquement là, j’espère toujours garder une petite place dans votre vie. Vous m’accompagnerez à jamais dans la mienne, dans mon cœur, où que je sois, quoique je fasse.
C’est le bonheur de vous avoir eu à mes côtés.
Et aujourd’hui, c’est avec une reconnaissance infinie, sereine et un énorme sourire aux lèvres que je tourne la tête et regarde devant moi. Je m’en vais découvrir ce que cette nouvelle vie a à m’offrir ; je m’en vais vivre, tout simplement.
Avec en tête, une petite phrase :
Pourquoi pas ?
🙂