Revfülop!

C’est le nom du village dans lequel nous arrivons, Matei et moi, , au bord du très grand lac Balaton, après un road trip de plusieurs heures (un peu plus que prévu, c’est ce qui arrive quand tu fais trop confiance à ton GPS).

C’est un endroit charmant, quoiqu’un peu trop vide, fin de saison oblige. Nous sommes pratiquement les seuls touristes présents.

Nous en profitons pour nager dans le lac (froid!), monter jusqu’au haut d’une tour surplombant la région, et simplement marcher dans les environs.

Le troisième jour, nous voulons faire du vélo mais nous avons un peu trop fait la fête la veille. Du coup, nous quittons l’endroit quelques heures plus tard. Matei me dépose à Budapest, d’où je vais prendre un bus pour Sofia. C’est toujours triste de dire au revoir à un ami, surtout à un ami aussi cool que lui. Beaucoup de rires et de bons moments que je peux ajouter sur ma liste et que je n’oublierai pas de sitôt. Mais il est temps de quitter la Hongrie…

09.09.2015

“Une gare de bus, à Budapest. Une gare, c’est toujours un endroit intéressant, n’est-ce pas? Tous ces gens, toutes ces histoires qui se croisent sans se connaître, sans savoir. Ici, les réfugiés en provenance du Moyen-Orient sont nombreux. Ils sont confus et un peu perdus, ça se voit. Je me demande quelle vie ils ont dû laisser derrière eux pour arriver là, dans cette gare. D’où viennent-ils? Où vont-ils? Mystère. On en parle tellement, de ces personnes, de cette “catégorie”, mais j’ai l’impression qu’on oublie les êtres humains derrière, que chaque individu a son destin, son histoire, ses états d’âmes, ses souvenirs. Comme chaque personne présente, dans cette gare. Chacun vient de quelque part et s’en va autre part, chacun ses motivations, chacun son histoire.
La mienne continue en Bulgarie.”